Jeunes et Socialistes

Archives de juin, 2010

Benjamin Lancar, président des Jeunes UMP, dérape sur Beur FM

Lors de l’émission L’actu au Karsher du vendredi 25 juin 2010 sur Beur FM, Benjamin Lancar, président des Jeunes UMP, s’est emporté sur le thème de l’équipe de France.

Celui-ci a déclaré à plusieurs reprises, sans faire d’après lui l’amalgame entre les jeunes des quartiers et l’équipe de France, que les joueurs étaient des « racailles » et des « caïds ».

Il a, par ailleurs, évoqué les « tensions ethniques » qui aurait miné l’équipe de France tout en étant incapable de définir qu’elles seraient les prétendues ethnies qui composent cette équipe. Benjamin Lancar a par ailleurs dénoncé l' »islamisation de l’équipe de France » qui a conduit à la déroute qui ne va pas sans rappeler certains propos de l’extrême-droite française.

Benjamin Lancar renoue avec les pires travers racistes où l’appartenance à un groupe définirait le comportement de l’individu. Pour le Président des Jeunes UMP la défaite de l’équipe de France serait-elle due à l’Islam ou à la couleur de peau de ses joueurs?

Les Jeunes Socialistes dénoncent cette banalisation du racisme ordinaire et demandent à Benjamin Lancar de présenter ses excuses auprès des auditeurs de la radio Beur FM et auprès de tous les français qui ont pu se sentir blessés par ces propos.

Jonathan Debauve
Mouvement des Jeunes Socialistes

Oui à la Turquie

Mon propos aujourd’hui se porte sur la Turquie. Elle est candidate à l’adhésion à l’UE et est un pays très influent au Moyen Orient, en Asie Mineur et sur une bonne partie de l’Europe.

Au-delà des débats sur l’Europe géographique, ethnique, culturelle – débat un peu inutile car il n’y a en aucun point un continent, et encore moins ici, unis culturellement parlant – ou autre, je vais me lancer dans celui de l’avenir de la Turquie en Europe.                                                                                              

 Tout d’abord, sans ambiguïté aucune, ce propos sera celui d’un grand oui à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne.  Oui parce que l’Europe à besoin de s’ouvrir, de naître sur les plans militaires et politiques, d’occuper la place qu’elle s’est donner, celle d’une institution pacificatrice. Je ne suis pas là pour encenser l’Europe comme elle existe. Sur le plan des politiques économiques c’est une catastrophes, sur le plan démocratique aussi, mais l’entrée de la Turquie doit se faire en parallèle d’une transformation profonde de l’Union. Je pourrai y revenir dans un autre article.

La Turquie se présente face à l’Europe comme l’un des trois seuls pays au monde laïc – avec la France et le Portugal (sachant que le mot laïcité n’existe pas dans la langue anglaise et allemande par exemple), elle est cependant musulmane de tradition et de culture. La Turquie est démocratique bien que le problème Kurde et Chypriote perdure. Enfin, elle a copié nos institutions et est ainsi compatible avec l’UE et ces membres.

L’ouverture des négociations avec ce pays marque une approche différente par rapport aux USA du monde musulman. Il s’agit en effet, et pour la première fois, d’accepter un pays musulman dans le concert des nations occidentales. Ce serait un message incroyablement bon que l’Europe enverrait aux musulmans du monde entier. De plus, la Turquie possède un parti majoritaire, l’AKP, fait de musulmans modérés, éclairés, ayant revu en partie leurs points de vue vis-à-vis de la condition féminine et  de la démocratie. Ce serait un penchant historique en faveur d’une interprétation moins dur et plus avenante de l’Islam que celui qui défie le monde occidental actuellement. Sur ce point, avant que les ultras tolérants me tombent dessus, réfléchissez donc a votre conception de la vie en communauté, de l’approche des libertés, et comparez les aux extrémistes musulmans, juifs ou même bouddhistes, cathos….

Cette ouverture et dont l’adhésion de la Turquie obligerait celle-ci à pacifier son rapport avec les Kurdes, à leurs donner de l’autonomie ou une réelle place dans la société Turcs. Celle-ci serait aussi plus enclin a démilitariser le Nord de Chypre et ainsi à faire tomber la pression avec la Grèce et le onde hellénique. Automatiquement, l’adhésion de la Turquie entrainerait une baisse des tensions au Moyen Orient qui aurait, si l’Europe émerge politiquement, a affronter diplomatiquement non pas la seule Turquie mais les services diplomatiques de 28 Etats. C’est aussi à long terme un possible rapprochement avec le monde perse, la Syrie, le Liban et l’Asie Mineure, au cœur de l’actualité.

C’est pour ces raisons que l’adhésion de la Turquie serait importante. Sans compter la question économique et le rapprochement avec les sources d’énergies d’Asie, de Sibérie et du Moyen Orient, cet élargissement est une aubaine.

C’est assez dur de donner toutes les raisons et de les développer profondément dans un billet sans endormir tout le monde. Je vous renvoi donc au livre de Michel Rocard, « Oui à la Turquie ».

Cordialement,                                                                                                                                                                                                         Alexandre

1er Action du Collectif jeune 73 de défense des retraites

Mardi 8 juin devant le Lycée Vaugelas le collectif  interpelle les lycéens et les passants pour discuter de la réforme des retraites.

             

                                                                    

A voir : http://www.dailymotion.com/video/xdlmfe_des-jeunes-lyceens-et-la-retraite_news#from=embed

Les Jeunes Socialistes appellent à la démission de Brice Hortefeux

Après la condamnation du ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux pour injure raciale, le Mouvement des Jeunes Socialistes réitère sa demande de démission immédiate.Fort de ses 1500 signatures récoltées en septembre dernier et de la condamnation prononcée par le tribunal de Paris, les Jeunes Socialistes estiment que l’unique issue pour le gouvernement est de démettre Brice Hortefeux. Dans le cas contraire, nous ne pourrions que constater que MM. Sarkozy et Fillon couvrent les dérapages racistes des membres de leur gouvernement.Nous appelons les Français à manifester leur mécontentement en envoyant le SMS suivant : « Un ministre, c’est pas raciste. Hortefeux démission » sur le fax du Ministère de l’Intérieur au 01 42 66 12 80.

Jonathan Debauve
Mouvement des Jeunes Socialistes

Voir sur Le Monde : http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/06/04/brice-hortefeux-condamne-pour-injure-raciale_1367948_823448.html

La retraite, une affaire de jeunes !

Collectif jeune 73 de défense des retraites                                                                                                                                  Communiqué de presse                                                                                                                                                                                                                                                                                                           

Chambéry, le 07 Juin 2010,

 
 

Le gouvernement s’est engagé dans une réforme à marche forcée du système de retraites. « Je veux dire aux jeunes de 20 ans que c’est justement pour eux que nous faisons cette réforme », affirme le ministre du travail Eric Woerth. Nous ne sommes pas dupes : une nouvelle fois, ce qui est mis en place au nom des jeunes se fait sans eux, et surtout contre eux. En limitant le débat à l’allongement de la durée de cotisation, le gouvernement adresse aux jeunes un message implicite, mais clair : la retraite ce n’est plus pour vous ! Nous refusons d’être les grands oubliés d’un débat qui nous concerne !  

Jeunes, nous sommes attachés au droit à une retraite à 60 ans financée par répartition :
Attachés à  la solidarité entre les générations, nous souhaitons financer un système de retraite par répartition de haut niveau qui garantisse un niveau de pension permettant de vivre pleinement le temps de la retraite. Nous refusons la logique d’une retraite basée sur la capitalisation individuelle, inefficace économiquement et inégalitaire socialement.

Un débat de société  escamoté par une nouvelle opération comptable : 
Nous refusons la volonté du gouvernement de réduire ce débat à une simple équation comptable. Le gouvernement s’attaque directement à la solidarité sans aborder les véritables enjeux du système : garantie d’un taux de remplacement, pénibilité, allongement de la durée d’étude et d’insertion, chômage, inégalités hommes – femmes, la répartition du temps de travail et des richesses.

Allonger la durée de cotisation ? Pour nous, c’est non ! 
Cela priverait les jeunes du droit à une retraite à 60 ans à taux plein. Nous demandons la nécessaire augmentation des financements solidaires des retraites par répartition : taxation des stocks options et des revenus financiers, suppression du bouclier fiscal, élargissement de l’assiette des cotisations, suppression d’exonérations de cotisations. Une véritable politique de l’emploi et de revalorisation salariale est également indispensable pour apporter les recettes nécessaires à la pérennité de notre système de retraite solidaire.     

Le système de retraites doit prendre en compte l’évolution de la société !  
Nous réclamons des réformes qui garantissent nos droits sociaux, et nous souhaitons faire évoluer le système pour mieux prendre en compte l’évolution de la société et pérenniser le système par répartition.

L’allongement de la durée des études et le recul de l’âge moyen d’entrée dans un emploi stable (27 ans) conduisent les jeunes à commencer à cotiser plus tard que par le passé. Nous exigeons : 

• la validation des années d’études et de formation dans le calcul des annuités ;
• la validation des périodes de stages intégrée dans une règlementation contraignante ; 
• la validation des périodes d’inactivité forcée (accumulation de stages, de CDD, d’emplois à temps partiel, de périodes d’intérim ou de chômage qui conduisent à accumuler des droits à retraite très incomplets) ; 

Les jeunes seront au rendez-vous du débat public pour affirmer que la retraite est l’affaire de tous !  Les jeunes refusent d’être les grands oubliés du débat  qui s’ouvrent et exigent du gouvernement qu’il renonce à l’allongement de la durée de cotisation.
Le gouvernement ne peut aborder le débat sur les retraites sans l’avis des générations directement concernées par cet enjeu social majeur : les jeunes d’aujourd’hui ! 

 

Mouvement des Jeunes Socialistes

Hugo Petit : 06.83.58.74.52

Union Nationale Lycéenne

Quentin Delorme : 06.67.60.36.55

Pablo Jupin : 06.86.74.97.59

Mouvement des Jeunes Communistes Français

Antoine Guerreiro : 06.43.67.34.23

« L’eau, bien commun de l’humanité » Les jeunes socialistes aux côtés de la Fondation Danielle Mitterrand

Le Mouvement des Jeunes Socialistes s’associe à la campagne « Porteur d’eau » lancée par la Fondation Danielle Mitterrand France Libertés.A l’heure où la directive service ravage la notion de service public en Europe, où plus d’un milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable dans le monde, nous devons nous interroger sur la marchandisation croissante de l’eau.Cause de conflits et de guerre, l’eau est au cœur d’importants enjeux économiques. De plus en plus d’Etats réduisent leurs budgets dans la recherche hydrolique, alors que plus de 2,4 milliards n’ont pas de système d’assainissement efficace. Et la situation est bien pire dans les pays en voie de développement du fait de la mauvaise gestion des terres et des problèmes d’irrigation.

Les Jeunes socialistes se refusent à considérer l’eau comme une marchandise. Ressource naturelle par essence, l’eau est un bien public commun. Aussi, se battre pour que l’accès à l’eau soit considéré comme un droit universel fait parti des défis que nous pose la crise écologique.

http://www.france-libertes.org/Le-mouvement-des-Porteurs-d-Eau.html

Jonathan Debauve
Mouvement des Jeunes Socialistes

A voir : VIDEO – Danièle Mitterrand: «l’eau n’est pas une marchandise, l’accès à l’eau est un droit»

Budget 2011 : une attaque sans précédent contre l’Ecole de la République.

Les Jeunes Socialistes ont découvert avec indignation les projets d’économies budgétaires de la droite pour le service public d’Education. La volonté dogmatique du gouvernement de supprimer 16 000 emplois éducatifs à la rentrée, va avoir des conséquences gravissimes sur les conditions de travail de 12 millions d’élèves et de plus d’un million de personnels d’éducation.

Plusieurs pistes, toutes plus dangereuses les unes que les autres, sont indiquées dans les préconisations ministérielles aux inspecteurs d’académie : augmentation du nombre d’élèves par classe, suppression de sections de CAP et d’options, remise en cause des décharges pour projets pédagogiques dans les établissements ou encore appel à des non-titulaires pour les remplacements… Le MJS dénonce l’hypocrisie d’un gouvernement qui veut des élèves bilingues et supprime des postes d’assistants étrangers, ou encore, qui brasse de l’air autour de la lutte contre l’échec scolaire tout en supprimant les postes d’enseignants spécialisés (RASED) dans les écoles maternelles.

Les jeunes socialistes s’insurgent contre l’irresponsabilité de la politique éducative de la droite : l’investissement public pour l’éducation baisse sans cesse, comme l’indiquait récemment le rapport de la cour des comptes, et cette baisse n’est nullement compensée par des « coups de com’ » démagogiques autour de l’absentéisme des enseignants ou sur le sport à l’école. Il faut refonder le système éducatif en le mettant au service de la réussite de tous, et ce n’est pas en démantelant le service public d’éducation, comme le fait aujourd’hui la droite, qu’on y parviendra !

Jonathan Debauve
Mouvement des Jeunes Socialistes