Jeunes et Socialistes

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Les Jeunes Socialistes consternés par l’échec du sommet de Copenhague

Malgré la très forte attente populaire,
Malgré la forte mobilisation,
Malgré l’espoir suscité, ce sommet a déçu toute une planète.

Aucun accord chiffré sur les objectifs de réduction des gaz à effet de serre,
Aucun cadre juridique n’a été trouvé pour donner une suite au protocole de Kyoto,
Aucune précision sur le mode de financement de l’aide aux pays émergents.

Malgré l’ampleur de la déception, nous nous devons de continuer le combat pour un autre modèle de développement. Nous réclamons une réforme de l’ONU afin de lui donner les moyens de mettre en place et faire respecter les traités internationaux dans l’intérêt commun. Nous souhaitons que les pays industrialisés, et particulièrement l’Europe, soit exemplaire en matière de lutte contre les changements climatiques. Nous exigeons l’instauration d’un traité sociale et environnementale au niveau européen. Il faut mettre en place dès aujourd’hui une planification écologique afin de modifier profondément nos sociétés. La dette écologique doit être honorée par transfert technologique envers les pays dit en développement et par une aide financière supplémentaire.

Copenhague 2009

kyoto

Le bilan de Kyoto est médiocre voire mauvais. Les émissions de gaz à effet de serre ont progressées de 38% depuis 1990 alors que l’on souhaité une stagnation ou une diminution. Bien que nous ayons els solutions, bien que nous sachions quoi faire, les gouvernants ne font rien. Pourtant, pour éviter le pire, il faudrait cantonner la hausse de la température moyenne sous les 2°c soit une diminution de moitié de nos émissions de GES (gaz à effet de serre) d’ici 2050 par rapport à l’année 1990.

Il s’agit aujourd’hui de limiter au maximum les dégâts. Nous devons penser à nous adapter au changement climatique, diminuer drastiquement notre consommation énergétique, stocker nos émissions de CO2…. Mais pour tout cela, faudrait-il augmenter sensiblement nos investissements dans la recherche. Les techniques sont acquises, il faut simplement les simplifier, les optimiser, les rendre moins polluante à la fabrication et à la mise en place….

Le problème ici, n’est plus technique, mais politique. Les dynamiques sociopolitiques en cours ne permettent pas un accord international accepté par tous. Car dans une situation de concurrence féroce entre les divers pays ou régions, personnes ne veut lâcher le morceau de peur de perdre du temps sur les autres.

warmdisasterZ

Pour, le GIEC (groupement intergouvernemental des experts climatiques), l’AIE (agence internationale de l’énergie) ne sont pas sans nous alerter. Tout deux donne une solution des plus simples dans un premier temps. Il faut faire chuter notre consommation d’énergie et ainsi faire progresser notre intensité énergétique, soit la consommation énergétique par unité de richesse produite.

Ainsi, l’AIE annonce dans son rapport sur les 80% de baisse des émissions de GES que nous devront atteindre d’ici 2050 par rapport à 1990 dans les pays développer, plus de la moitié de celles-ci devront se faire via les économies d’énergies. Le nucléaire apparait ici comme une solution à court terme indispensable bien que réservée aux pays pouvant assurer la sécurité du nucléaire civil.

L’accord politique devra suivre. Nécessairement, le politique est au centre de la lutte contre le changement climatique. Les problèmes de cet accord sont qu’il y a une grande inégalité dans l’effort à produire, que les acteurs politique des pays en voie de développement ne veulent pas que l’on touche à leurs possibilités de développement, que les lobbies du pétrole ne souhaitent pour l’instant pas d’accord dégradant leurs échanges…. Enfin, le fait que les résultats dépendent du long terme n’incite pas les élus des démocraties occidentales aux mandats court à s’engager dans cette voie sinueuse est couteuse.

A Copenhague, ça coince. Les divergences entre les Etats Unis et l’Europe se font sentir comme celles entre pays développé, pays en développement et pays les moins avancés. Le problème principal réside dans la répartition de l’effort entre les différents acteurs de la scène politique mondiale.

Ne tient qu’aux citoyens de se faire entendre ! Ne tiens qu’à nous, socialistes, de faire entendre la voix d’un modèle social et écologique dont nous avons les clé mais pas les moyens d’applications !